Le traitement envisagé a pour finalité la mise en oeuvre d’une étude intitulée « Magellan Mesh » destinée à : - quantifier, à moyen terme, le taux de réintervention pour complication et le taux de réintervention pour récidive après implantation de bandelettes sous-urétrales (BSU) au cours d’une chirurgie de l’incontinence urinaire d’effort en distinguant les deux voies d’abord ; - décrire les réinterventions selon leur nature et selon le délai dans lesquelles elles surviennent ; - évaluer la prévalence des douleurs consécutives à l’implantation de ces bandelettes ; - réévaluer l’ensemble des objectifs selon différents sous-groupes (voie d’accès ou selon le fait que la BSU est utilisée seule ou est associée à un autre geste chirurgical) ; - évaluer la représentativité des patients du registre « VIGI-MESH » du CHU de Poitiers
Xavier Fritel
Un projet de recherche d’appariement au SNDS du registre VIGI-MESH (DR-2017-245), promu par le CHU de Poitiers, autorisé par le CESREES, DATAMESH-BSU (TPS 5309922), permet de faire émerger des indicateurs de suivi généralisables à l’ensemble de la population cible nationale. Cependant, la population de DATAMESH-BSU est actuellement limitée à la population de patientes incluses dans la cohorte VIGIMESH (environ 6000 patientes). A titre de comparaison, selon OpenCCAM, il y a eu de 2018 à 2021 plus de 60 000 séjours avec un acte de soutènement vésical par bandelette synthétique infra-urétrale, par voie trans-vaginale et par voie trans-obturatrice (acte JDDB005). Cette étude souhaite donc étendre, à l’ensemble de la population française cible, les indicateurs de santé publique issus de l’étude DataMesh BSU : le taux de réintervention pour les patientes implantées par BSU et les potentielles douleurs associées à l’implantation identifiées par un proxy créé à partir des consommations de soins (délivrances médicamenteuses et hospitalisations) du SNDS. Ces données aideront également à évaluer la représentativité des patientes du registre VIGI-MESH.